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De nouveaux partenaires

Deuxième trimestre et de nouvelles collaborations fructueuses en presse, communication institutionnelle et rédaction web.

Nouvelle une est à l’écoute de ses partenaires pour leur apporter une prestation sur-mesure.

Vos projets noir sur blanc

Depuis bientôt six mois Nouvelle Une est à l’écoute de vos projets et les traduit par écrit. Merci de nous avoir fait confiance pour vos articles, rédactionnels web, dossiers de presse, plaquettes corporate et aussi animation de débats. Continuons ensemble à donner du sens à vos  idées et messages.

 

Pierre Christin, Prix Goscinny 2019

Scénariste de BD, romancier, grand reporter mais aussi universitaire et ancien directeur de l’IUT journalisme de Bordeaux, devenu l’IJBA, le père de Valérian et Laureline a été couronné lors du dernier festival d’Angoulême.

« Romancier (L’Or du zinc), Pierre Christin est aussi un essayiste très écouté et un merveilleux conteur. Il est également un universitaire reconnu. Etudiant à Sciences PO, il enseigne aux Etats-Unis avant de rejoindre l’Université de Bordeaux où il prend en mains le devenir de l’IUT de Journalisme, une autre aventure spatio-temporelle qui naît la même année que Valerian (1967). Cette école de journalisme provinciale est aujourd’hui la première des écoles publiques dans sa catégorie et s’appelle l’IJBA. Pour cela aussi, Pierre Christin mérite une récompense et elle lui est accordée en permanence : 2 000 diplômés ont eu accès aux métiers du journalisme grâce à lui.(*) »

J’en suis et je remercie encore Pierre Christin pour ce qu’il a pu m’apporter sur la pratique de ce métier ô combien passionnant.

 

(*) texte issu du site Internet de l’Ijba

Le blues des journalistes

Par Audrey Kucinskas,publié le 18/01/2019 à 17:03 , mis à jour le 21/01/2019 à 09:07

 

Détestés, précarisés, usés… Les raisons qui poussent les journalistes à réfléchir à « l’après » sont nombreuses.

L’idée a surgi en pleine conférence de rédaction : certains journalistes vont-ils changer de voie en raison du mouvement des gilets jaunes, particulièrement violent envers les reporters ? Vont-ils en avoir assez d’exercer une profession si détestée ? Et chacun d’y aller de son anecdote : « J’ai un copain qui… »

Attention, le sort des journalistes ailleurs dans le monde est souvent plus inquiétant qu’en France. Reste que le métier est de moins en moins attractif pour ceux qui l’exercent. En témoigne le nombre de cartes de presse qui diminue d’année en année en France.

« On se demande à quoi on sert »

Stéphane*, journaliste pendant une dizaine d’années, par ailleurs passé par L’Express, a claqué la porte du métier il y a seulement quelques mois. « J’ai bataillé pendant des années pour décrocher ma carte de presse. Le jour où j’y ai enfin eu droit a été un grand moment. Aujourd’hui je vais la perdre, et ça ne me fait pas grand-chose », déclare-t-il. Stéphane travaille désormais dans le milieu de l’édition. « Après être passé par tous les types de presse – gratuite, en ligne, papier, payant, freemium -, je fais le constat que j’ai travaillé à chaque fois dans des environnements en crise, déficitaires, ou hyper contraints par les limites de leurs modèles. »

Un amer constat que fait aussi Léonie*, pigiste (un mode de rémunération au sujet ou à la journée, propre aux journalistes) depuis trois ans pour la presse jeunesse, des magazines « société » et certains journaux féminins. « C’est vraiment un métier-passion. Mais ce qui me déprime, c’est que, depuis que je travaille, quatre ou cinq médias avec lesquels j’ai collaboré ont fermé. On se demande : mais alors, à quoi bon ? C’est un métier qui n’a pas vraiment d’avenir, surtout dans la presse écrite. »

Buzzfeed a créé des produits dérivés en référence à l’insulte de Donald Trump (image d’illustration)

Rien qu’en 2018, VraimentEbdo et le site BuzzFeed France ont effectivement mis la clé sous la porte. Et on ne compte plus les ventes, les rachats de journauxles fusions de rédaction, les changements de stratégie pourrebooster des journaux papier sur le déclin.

« Le déclin de la presse écrite crée une atmosphère assez déprimante dans les rédactions, abonde Aude*, qui vient de mettre fin à quinze ans dans le métier. Comme si tout le monde avait intégré qu’on était en voie d’extinction et que l’objectif principal était juste de survivre, à plus ou moins court terme. Quand on nous répète toute la journée qu’on n’est plus lu par personne ou presque, on finit par se demander à quoi on sert. »

Journaliste pendant quatre ans à la radio, Alice*, la trentaine, est institutrice depuis le mois de septembre dernier. Elle aussi a rapidement « saturé » des conditions de travail, et notamment de la précarité. « C’était stressant de devoir être tout le temps disponible, se remémore-t-elle. C’était difficile aussi de ne pas savoir ce que j’allais faire au jour le jour. » Tout au long de cette période, Alice est en CDD ou pigiste. « Au début, la précarité ne me semblait pas être un problème, ni être un facteur déterminant. Mais maintenant que j’ai une situation à l’extrême opposé, ultra stable, je vois la sérénité que cela m’apporte. »

Car la précarisation s’est accentuée ces dernières années. Le nombre de pigistes et de chômeurs détenteurs d’une carte de presse a augmenté, passant de 22,7 % à 26,2% entre 2006 et 2017. Arnaud*, 28 ans, journaliste en presse spécialisée, enchaîne lui-même les contrats depuis quatre ans. « En fait, je me retrouve au chômage une fois par an, plaisante-t-il. C’est un secteur tellement compétitif, qu’on est incité à obéir sans sourciller », regrette celui qui écrit actuellement des articles à la chaîne, des articles qui « cliquent ».

Le bouleversement du « web-first »

Cette « mutation du digital » aurait mené à une certaine industrialisation du métier, note Patrick Malleviale, consultant à la Sécafi, entreprise spécialisée dans l’expertise, l’assistance et le conseil auprès des instances représentatives du personnel. « Les services sont regroupés, avec un mélange de métiers, des plages horaires plus étendues, et une gestion nettement plus productiviste », explique-t-il.

Épuisé de ces transformations perpétuelles, Benjamin* est d’ailleurs en arrêt maladie. Journaliste en presse quotidienne régionale, il ne connaît que trop bien ces changements de stratégie, et cette « agilité » permanente demandée aux employés. En contrat à durée indéterminée(CDI), le quadragénaire travaille dans la presse depuis quinze ans, et gagne plutôt bien sa vie, avec 2200 euros mensuels net. Mais il assiste impuissant, à la dégradation de ses conditions de travail.

« On a moins de moyens humains et pourtant on nous demande beaucoup plus, explique-t-il. On doit aujourd’hui tout faire : du print [journal papier], du web, la mise en page… Car les secrétaires de rédaction sont en train de disparaître. Le ‘web first’ [une expression pour signifier la publication d’un article en ligne avant sa parution dans le journal] a pris des proportions terribles. » Il demande aujourd’hui un droit à la déconnexion. « On nous oppose que, si on n’est pas tout le temps disponible, c’est qu’on s’est trompé de métier. »

43 % des journalistes exposés à un risque élevé d’épuisement

« On est face à une population très malmenée, détaille Jean-Claude Delgenes, président de Technologia, un cabinet spécialiste dans la prévention des risques au travail Il faut rappeler que 43% des journalistes sont exposés à un risque élevé d’épuisement professionnel. » Contre une moyenne de 13% en 2014, et 18% pour les enseignants.

Jean-Claude Delgenes a réalisé trois études sur les conditions de travail des journalistes (2009-2016-2019 – à paraître) et remarque une « intensification » de la profession. « Notamment avec Internet qu’il faut alimenter sans cesse, note-t-il. Même si les journalistes n’ont jamais compté leur temps et sont habitués au stress, la mauvaise reconnaissance, notamment de la part des lecteurs, accentue leur dépit. »

Coline*, journaliste sur un site internet national, confirme. « Il y a une vraie souffrance, d’autant plus qu’on n’est ni considéré ni par la hiérarchie, ni par les lecteurs. En tant que community manager, j’avoue avoir même arrêté de lire les commentaires tellement ils sont violents. Pourtant, on essaie de faire le travail au mieux. »

La presse écrite n’est bien sûr pas la seule concernée. Un indice: chez NextRadio TV, qui détient BFMTV et RMC[dans le même groupe que L’Express], ils sont 10% à avoir pris la clause de cession, une opportunité légale de démissionner avec les « avantages » d’un licenciement, à l’occasion d’un changement d’actionnaires.

Prisonnier de son métier, dans un marché tendu

Salomé*, journaliste télé au sein d’un groupe concurrent, évoque carrément des « violences verbales quotidiennes », qu’elle a de plus en plus de mal à supporter. « Il y a aussi une lassitude globale vis-à-vis de la profession qui a perdu un peu son sens, déplore-t-elle. On travaille dans l’urgence, sans mise en perspective, et on n’a plus la distance nécessaire pour traiter les sujets avec intelligence. »

Même constat chez Nicolas, qui a passé « de longues années » sur les chaînes d’info avant de raccrocher l’année dernière. « Je ne me reconnaissais plus. Tous les médias traitent de la même chose, avec son corollaire : une façon de plus en plus déshumanisée de travailler. J’ai toujours bossé en open space et, je me suis dit qu’on allait prendre du temps à remarquer mon départ, avec notre rythme quasiment en trois-8. »

Aujourd’hui, après un bilan de compétence, Nicolas s’apprête à entamer une formation de développeur. « Un secteur où il y a du boulot. Je ne serai pas prisonnier d’une entreprise ou d’un métier qui ne me plaira plus. Le journalisme est un marché tellement tendu que c’est difficile de changer d’employeur. J’ai été stupéfait en annonçant mon départ du nombre de collègues qui m’ont confié en rêver tout en constatant qu’ils ne savaient faire que ça. En quittant, le métier, je prends un peu d’avance par rapport à eux. »

Des relations refroidies avec les rédactions

« Moi, le métier, je l’aime toujours », assure tout de même Clémence, 36 ans. La journaliste a choisi de devenir pigiste en 2008, une façon pour elle de mieux organiser ses horaires et de s’occuper davantage de ses enfants. Aujourd’hui, elle estime toutefois que son rapport avec certains titres s’est refroidi. « Avant, on m’invitait régulièrement dans les conférences de rédaction, pour échanger sur des sujets, des angles. Ce n’est plus du tout le cas. J’ai l’impression d’être un fournisseur de contenus, déplore-t-elle. Sans compter qu’on doit se battre contre le statut d’auto-entrepreneur. »

Ce statut, souvent demandé aux pigistes, permet de ne pas assimiler le collaborateur à un salarié. Mais il fait perdre de nombreux avantages. « Dès que je fais une demande à mes employeurs, comme pour avoir le droit au 1% logement, on me dit non. »

Il est aussi difficile de trouver du réconfort du côté financier. Pour les pigistes et les CDD, le salaire médian mensuel (la moitié gagne plus, l’autre moins) tourne autour de 2 000 euros brut, comme L’Express le rappelait récemment. « Moi, je gagne 1 800 euros net, confie Coline. Ce n’est pas mal payé, mais cela reste peu quand on habite à Paris. » Dans la communication, la journaliste gagnait il y a quelques années 2500 euros net pour trois jours de travail par semaine. « Sachant qu’aujourd’hui, je dois travailler environ 45 heures par semaine, honnêtement, c’est difficile. »

Un métier qui fait toujours autant rêver

Et pourtant ! Ce métier, critiqué, détesté, malmené, qui est l’un de ceux qui recrutent le moins, fait toujours autant rêver. « Il y a ce concept d’autonomie, de variété des rencontres, estime Jean-Claude Delgenes. C’est un travail passionnant, notamment en termes de rôle que l’on peut jouer dans la société. Cela reste un métier attirant pour de nombreuses raisons. »

Les écoles de journalisme restent attractives. « L’engouement ne se dément pas », confirme à L’Express David Straus, directeur-adjoint du CFJ [Centre de Formation des Journalistes] Paris. Les inscriptions au concours de journalisme de 2019, ouvertes le 10 janvier, connaîtraient même un rythme « plus élevé », même si « aucune conclusion ne peut pour le moment être tirée. » « Parmi les modèles que les candidats au concours citent souvent, on trouve Élise Lucet et ses émissions d’investigation. » Le rêve de Pulitzer ou du prix Albert Londres ne s’éteint donc pas. Et ça, peu importe la crise de la presse.

Que ce soit Benjamin, Salomé ou Arnaud, aucun n’a encore trouvé de solution face à leur frustration grandissante. « À chaque fois, je me dis que je n’ai pas fait tout ça pour rien !, réagit Arnaud. On se dit qu’on trouvera mieux, on s’accroche. » Pour Salomé, « la reconversion, tout le monde y pense, mais c’est dur de remettre en question 20 ans de vie professionnelle, regrette-t-elle. Sans compter que la conjoncture rend un peu frileux. »

Stéphane, lui, jette un regard dur sur son ancienne profession, minée par la crise : « La presse aujourd’hui ne saurait même pas repérer un Jack London. Il partirait faire des podcasts pour Spotify ou des documentaires pour Netflix. »

 

L’inclusion des personnes handicapées – Le compte-rendu

CONFÉRENCE BORDEAUX

Le 22 novembre

Cette sixième étape du Conférence Tour organisée par l’Agefiph en partenariat avec Le Monde, est animée par Florence FEREOL-BORD, Journaliste.

Elle est introduite par Didier EYSSARTIER, ainsi que par Antoine MALEZIEUX, Délégué régional de la Nouvelle-Aquitaine.

Avec la présence de Frédéric SUDRAUD, Fondateur de la startup FACIL’ITI, de Céline AIMETTI, Déléguée générale et cofondatrice de l’association CLUBHOUSE FRANCE, de Pascal CROCE, Chorégraphe de la compagnie inclusive de danse KLAUS COMPAGNIE, de Dominique LERCH, Docteur en lettres, agrégé d’Histoire et inspecteur d’académie honoraire, et de Stéphanie MAGY GATEAU, Fondatrice et présidente du cabinet INTERNATIONAL STRATEGY SC.

Aujourd’hui, le gouvernement porte de fortes ambitions pour les travailleurs en situation de handicap : réforme sur la formation professionnelle, sur l’apprentissage avec des dispositifs spécifiques et adaptés et une volonté de porter plus haut l’emploi, une concertation pour améliorer l’offre de services aux personnes et aux entreprises, une concertation sur la santé au travail qui est au cœur du sujet, et donc une volonté d’embarquer toutes les entreprises et acteurs dans l’inclusion des personnes handicapées.

Le but de ce Conférence Tour est de faire le tour de toutes les régions. En effet, c’est un sujet local et territorial qui nécessite de mobiliser tous les acteurs dans chacune des régions pour trouver ensemble les solutions de demain.

Les invités viennent d’horizons très divers afin d’apporter des angles de vues différents et nouveaux permettant ainsi de construire la société de demain où chacun aura la possibilité de développer son projet, de garder son emploi, d’avoir des évolutions professionnelles.

Cette conférence s’est déroulé pendant la 22 ème semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées. En Nouvelle-Aquitaine, une centaine d’évènements se sont déroulés lors de cette semaine. C’est une région très engagée avec une forte mobilisation sur le sujet. L’Agefiph y est implantée dans trois grandes villes.

Aujourd’hui, 80% des handicaps sont invisibles et beaucoup sont évolutifs. Les personnes en situation de handicap relèvent doivent constamment se justifier vis-à-vis des autres. Ces derniers, par le regard ou leur parole, ne manquent pas de rappeler à une personne qu’elle est handicapée. Il y a une impression de devoir correspondre à certains critères pour être considéré comme personne en situation de handicap. Néanmoins, nous avons tous des handicaps (physiques, sociaux, …) et ces multiples différences apportent une richesse à notre société.

Pour éviter ce regard,  il est primordial de traiter ce sujet dès le plus jeune âge. En Australie, dès l’école primaire, les élèves savent qu’il y a des maladies physiques et psychiques et apprennent à faire la différence. Cela leur sert par la suite dans leur milieu professionnel afin de savoir comment interagir avec une personne en situation de handicap.

En France, le handicap psychique est reconnu que depuis 2005. En effet, il n’était pas pris en compte par les textes de lois alors que plus de deux millions de français sont touchés. Cette reconnaissance a permis à ces derniers de bénéficier des aides nécessaires. 1 personne sur 5 est touchée chaque année et 50 % des adultes français ont pris des antidépresseurs dans les douze derniers mois. La maladie psychique est la première cause d’arrêt maladie et concerne donc toutes les entreprises. Pourtant, on continue de stigmatiser, de mettre ces personnes à l’écart et cela justifie la non volonté des personnes touchées à en parler à leur entourage personnel ou professionnel.

Tout enfant doit être pris en charge par l’école mais, face à un handicap, il est nécessaire d’avoir des enseignants formés ou des personnes spécialisées en appui.

mais, quand il s’agit de faire des économies, c’est dans ce type de dispositifs que l’on va réduire les budgets.

Il serait nécessaire que tous les enseignants bénéficient de formation pour avoir la capacité de s’occuper et de s’adapter à ces enfants en situation de handicap.

L’inclusion dès l’école est primordiale pour la suite afin de répondre principalement à la problématique de l’identification de la personne.

  1. Frédéric Sudraud a basé une de ces valeurs principales sur l’inclusion. En effet, il a tout mis en œuvre pour que le bâtiment soit accessible par tous, que chaque salarié bénéficie d’un poste ergonomique et des ordinateurs adaptés, …

Il accueille aujourd’hui des anciens détenus en réinsertion, mais surtout des personnes en situation de handicap. Cette diversité permet de s’ouvrir et d’avoir une force considérable construite par tous les acteurs de cette société.

Pascal Croce, chorégraphe dans une compagnie inclusive, a commencé cette activité un peu par hasard. Étant déjà chorégraphe, on lui a un jour proposé de venir faire un cours à des personnes handicapées. Depuis, il est passionné par la diversité des corps et des personnes en situation de handicap (moteur, psychique, social) ont été inclus au sein de la compagnie. La danse permet à ses personnes de découvrir leur corps et de se révéler. Ainsi elles retrouvent une confiance en soi et s’ouvrent de nouveaux horizons. Cela permet donc une resocialisation qui a permis à certains de reprendre des activités professionnelles.

Pour les personnes en fauteuil roulant, il a fallu s’approprier l’outil. C’est au final un plus, car il permet de créer des chorégraphies qui n’auraient pas été possible sans.

Pour les cours avec des personnes en situation de handicap mental ; ils émanent des propositions impressionnantes auxquelles le chorégraphe n’aurait pas pensé et cela permet à tout le monde de s’enrichir,  sans filtre.

Cependant, il est aujourd’hui encore difficile de trouver des producteurs de spectacles qui ne sont pas bloqués par le fait de « montrer » des personnes handicapées.

Une nouvelle loi a été adoptée : celle d’avoir la liberté de choisir son avenir professionnel. Mais si on va plus dans la démarche, cela est compliqué dès la formation car très peu d’écoles sont accessibles par les personnes en situation de handicap. De ce fait, on ne peut pas réellement choisir.

La France a un certain retard. L’Irlande, par exemple, a déjà intégré ces personnes depuis des années. Dans les universités, tout le monde y est accueilli et les personnes « valides » sont volontaires pour les aider.

Pour finir, 78 % des français jugent les entreprises inadaptées à l’accueil de collaborateurs en situation de handicap.

Beaucoup de start-up réfléchissent à de nouvelles adaptations dans notre société pour faciliter l’inclusion ; comme la startup FACIL’ITI qui permet d’ajouter une extension sur un site internet afin que les personnes en situation de handicap puissent créer leur profil et ainsi naviguer de manière adaptée en toute liberté.

Cette start-up se développe principalement à l’étranger car la France n’est  pas « prête » à inclure ce type de dispositif coûteux, qui a remporté le deuxième prix de l’innovation mondiale et qui comptabilise aujourd’hui 250 000 utilisateurs.

Il est important de faire avancer les choses en arrêtant de vouloir toujours répondre à la norme.

 

 

 

Handicap : qu’est-ce qui change ?

Sixième étape du Conférence Tour, c’est à Bordeaux que l’Agefiph en partenariat avec le journal Le Monde s’arrête jeudi 22 novembre en matinée. Il sera question d’explorer la notion d’inclusion des personnes handicapées dans la société et singulièrement dans le monde du travail. Cinq invités viendront témoigner des avancées et freins rencontrés. Le sujet est plus que jamais d’actualité avec le démarrage de la concertation Ensemble pour une école inclusive et la récente loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Le débat est animé par Florence Féréol Bord.

Pour aller plus loin : www.agefiph-lebonprofil.fr

Les Tribunes de la Presse, 8ème édition

Les Nouvelles Frontières, thème de l’édition 2018, n’invite pas au voyage comme on pourrait le supposer. Dans un contexte de mondialisation, le retour aux frontières s’observe dans plusieurs domaines. Du 22 au 24 novembre, journalistes, experts, grands témoins… analyseront l’évolution de nos sociétés bousculées par des transformations fondamentales.

Pour aller plus loin : www.tribunesdelapresse.org